1. Une cloison vitrée qui restructure l’espace
Dans cet appartement à Nice, la cloison vitrée s’ouvre sur le petit salon. L'architecte d'intérieur Victoria Douyère a agrandi l’ouverture existante et créé entre le salon et l’entrée, un châssis élégant en bois brut doté de grands vitrages. Le dessin en arche des panneaux ouvrants adoucit l’espace, et offre la possibilité d’isoler complètement le salon et de laisser la lumière circuler. Comme sur une toile blanche, les pièces iconiques du design sont mises en exergue, canapé en cuir (Muuto), table basse de Isamu Noguchi (Vitra), tapis (Toulemonde Bochart).
2. Une séparation inspirée du style Eiffel
Dès l’entrée, l’ouverture de la cloison vitrée en verre et acier offre une vue spectaculaire sur les hauteurs de la ville de Lyon. Elle a été imaginée par les architectes de l’Atelier Dito afin de créer un sas qui isole les pièces à vivre, de l’entrée et la cage de l’escalier en pierre. Avec une complexité de structure qui fait le charme de cette maison accueillante et chaleureuse, les architectes ont opté pour une palette de gris nuancés, qui se mêle aux matériaux d’origine, carreaux ciment, parquet…
3. Le bois de chêne en vedette
Le salon de cette villa familiale près du bois de Vincennes était trop grand. La surface de 78 mètres carré a donc été divisée en deux par une porte-fenêtre cintrée en bois qui rappelle celui de la bibliothèque et s'intègre naturellement à l’aménagement global. L’idée de l’architecte d’intérieur Albane Macé de Lépinay ? Créer de la transparence et deux pièces aux fonctions bien distinctes : d’un côté un salon devant la belle cheminée néo Renaissance et un coin salle à manger, de l’autre une bibliothèque. Pour le mobilier, la table (Ligne Roset), et les chaises bistrot (Baumann) le canapé des frères Bouroullec apportent une touche de modernité.
4. Le classique conservé et restauré à l’identique
L’enjeu de la rénovation de cet appartement bourgeois typiquement parisien a été de mettre en valeur l’impressionnante collection d’œuvres d’art et de design d’un couple de collectionneurs passionnés. L’architecte Camille Hermand est donc intervenue une fois les œuvres mises en place ; elle a conservé la séparation vitrée des pièces d’origine qui répond aux fenêtres à petits carreaux, tout en modernisant l’espace par petites touches. Le grand salon pensé comme une galerie d'art est organisé autour d’une table basse sur mesure (Hubert Le Gall), deux canapés William (Zanotta) et Rondo (Molinari Design) et deux fauteuils Pacha de Pierre Paulin (réédition Gubi). Au-dessus d’une console XVIIIème, un tableau bleu de Simon Hantaï et un tableau de Pierre Soulages. Suspension Cercle et Trait (Studio Pool).
5. Une cloison vitrée aux allures parisiennes
Situé dans un immeuble des années 1920, les détails du bâti historique de ce pied à terre à Londres n’ont pas échappé à l’agence Maddux Creative, en charge de la rénovation du projet et de la mise en scène d’une collection d’œuvres d’art contemporain. Pour la partie réception, trois pièces en enfilade sont séparées harmonieusement par une porte vitrée dont les murs peints contrastent avec les moulures d’origine. Un premier salon confortable se déploie autour du canapé de Christophe Delcourt, d'un fauteuil de l’architecte designer Paolo Buffa, d'une table basse (Villiers), rehaussé d’une œuvre Explosion #26 de Charles Gaines (Hauser & Wirth). Un second salon élégant et la salle à manger, avec une table (Ceccotti) et des chaises danoises vintage (Anna Unwin).
Par AD Magazine
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